L’État tient, coûte que coûte, à dresser les murs de sa bastille à Entraigues (84) dès 2022 !
Ce projet a déjà été refusé par la population il y a 20 ans et à nouveau aujourd’hui avec 94% de réponses négatives à l’enquête publique. Il entraînera la bétonisation de 15ha de terres fertiles et agricoles.
Les associations et les collectifs actifs sur place dénoncent des études d’impact bâclées, qu’elles concernent les risques d’inondation, la biodiversité ou encore les différentes pollutions engendrées.
10 d’espèces vulnérables ou protégées sont menacées par le chantier et, à l’intérieur, c’est plus de 400 humains en détention et leurs proches qui seront brisés par la violence des institutions judiciaire et répressives, le broyage psychologique et les pratiques dégradantes du système carcéral.
Les élus locaux, les entreprises de logistique et le centre d’enfouissement des déchets projètent de poursuivre leur expansion sur la Z.A.C. du Plan après la construction de la prison en bétonisant tout ce qui pourra l’être.
Le département est déjà sinistré :
Sur le plan écologique, à ce jour, on répertorie 2200ha de terres en danger d’artificialisation sur 27 communes du Vaucluse. Sur le plan social, avec 20,2% selon l’insee, nous sommes le département au taux de pauvreté le plus élevé de la région PACA. Le 5e en France. Ce projet, dont le chantier marque le début d’une série de nouvelles taules (objectif 15000 places d’ici 2027), est une violence de plus, une violence de trop.
À tous les responsables, redoutez-nous, cette zone restera vivante et nous sommes déterminé.e.s à la défendre !
À nos ami.e.s, rendez-vous sur le lieu du chantier dimanche 24 avril à 11h pour s’opposer ensemble à la prison !
Informations et contact : nibetonnimaton@riseup.net